mardi 29 septembre 2009

Sortie en Basse Seine

Dimanche 27 Septembre, direction la basse Seine en Amont de Rouen pour une pêche de bordure en bateau avec Antoine alias Drac.

Je le préviens la veille que le coéf de marée (29) est pas top à mon goût pour taper de la big perche mais qu'il y a toujours moyen.
Arrivé sur place, bateau mis à l'eau nous prenons la direction des premiers postes intéressants, le courant est faible du fait du coéf mais d'entrée de jeu je fais un chevesne sur le premier poste suivi par antoine qui fait une petite perche et qui enchaine avec un chevesne à son tour.
Allez changement de poste car c'est quand même bien calme du coté des perches....

Arrivé sur l'autre poste, je fais une petite perche , ensuite changement de technique avec un coup de linéaire pour voir si les sandres répondent présents....mais pas une touche malgrès une bonne activité ses blancs..

Nous nous laissons de nouveau dériver en direction d'un bras ou Antoine enregistre 2 nouvelles touches qui lui rapporterons 2 perches de 25 cm.
Les grosses ne sont pas de sorties....

Coté sandre , antoine va débloquer le compteur en pêchant une pile de pont, un poisson de 65 cm au big hammer!!!

Il fera ensuite deux gros chevesne en attaquant de nouveau sur des pêches de bordures, les 2 poissons identiques>>>>53 cm gras comme des cochons.!!!!!




Une journée bien sympa malgrés le manque de poisson en ce qui me concerne mais c'est ça la pêche!!!!!!!!!

mercredi 2 septembre 2009

Quel bateau choisir ?

Qui n’a pas rêvé un jour d’accéder aux postes que l’on aperçoit de loin mais qui malheureusement sont inaccessibles du bord ; la solution la plus simple et la moins onéreuse restant le float tube mais ce n’est pas là l’objet de cet article.

La solution est donc de posséder une barque, un bateau selon les moyens de chacun , ouvrant une porte sur de nouveaux horizon, d’aborder les postes aussi bien en étang qu’en eau vive en transportant tout le matériel nécessaire à notre loisir (boîtes, cannes, épuisette, échosondeur, etc...), et cela en toute sécurité....

Je vais donc aborder:
- les différents types de coque à notre disposition sur le marché avec leurs avantages et leurs inconvénients.
-la motorisation qui se fera soit à la force des bras, soit à l’aide d’un moteur électrique ou thermique.
-il sera aussi question de toutes les sortes d’ équipements nécessaires à la pratique de notre loisir dans les meilleures conditions , aussi bien concernant la sécurité que les différents matériels emportés , ou encore ceux annexes comme la remorque.


1. Choisir son embarcation:

Il existe 4 grands types de matériaux utilisés dans la fabrication des barques et bateaux:

- ABS (plastique)
- aluminium
- fibre
-pneumatique

1.1. Les coques ABS

Ce sont les embarcations qui restent les plus abordables à l’heure actuelle.
Ce sont des embarcations en général assez solides, relativement stables , le point négatif dans les petites dimensions étant la faible motorisation admissible, en général maximum 5 CV voir 6 CV pour des modèles de 3 à 4 mètres ce qui s’avère assez faible pour des embarcations à fond plat et pour un poids compris entre 80 et 100 kg , empêchant tout déjaugeage.
Vous l’aurez donc compris, ne comptez pas faire des déplacements rapides avec ce genre de coque.




Dans les dimensions supérieures, il existe les modèles de sécu, vous savez , les bateaux de sécurité que vous voyez l’été encadrer les cours de voiles ; là les motorisation peuvent aller jusqu’a 30 CV suivant les modèles, ce sont des bateaux assez utilisés par les pêcheurs de silures pour leur prix très compétitif, avec la possibilité de bien les motoriser et aussi une grande stabilité, chose assez recherchée dans cette pêche lorsqu’il faut monter à bord des poissons avoisinant les 2 mètres.
1.2. Les coques aluminium

Les barques ou bateaux en aluminium sont fabriqués à partir de 2 types de procédé :

· Les coques en aluminium riveté:


les différents éléments de l’embarcation sont assemblés par des rivets ; ce sont des coques qui restent abordables, même si elles restent toujours plus chères que les coques ABS.
Du fait de la matière utilisée, ce sont des bateaux légers, en V pour la plupart, même s’il existe les Jon Boats.
Si je prends l’exemple de mon embarcation, avec un moteur de 6 CV non débridé (je précise) mes déplacements (seul) se font assez rapidement avec un bateau tout équipé (moteur électrique et batterie ce qui rajoute du poids).
Cette coque mesure 3.57 m, pèse 57 kg, et peut être motorisée jusqu’a 10 CV.


Le point faible de ces embarcations est (pour certaines) un franc bord pas assez élevé et des risques éventuels de fuites si un rivet vient à se faire la malle (mais cela reste rare et il y a toujours la garantie).

Il n’existe plus en France qu’un seul distributeur à savoir Marine, car depuis la fin de l’année dernière, Quicksilver a cessé d’importer en France ses célèbres coques (350 SL, 410 SL, 450 DLX etc...)

· Les coques en aluminium soudé :

Ces bateaux ont un avantage sur ceux rivetés, c’est l’absence de rivet car l’alu est soudé, ils sont donc par exemple utilisables en eau salée ce qui n’est pas le cas des coques rivetées car il y a risque de corrosion au niveau des rivets...
Le prix est plus élevé que les bateaux rivetés, pratiquement le double à dimension égale ; sinon les caractéristiques restent les mêmes.




En France, les marques principalement commercialisées sont Linder, Alumacraft et Marine.

Dans tous les cas , le gros attrait des coques alu est leur capacité à être aménagées par nos soins soit en la pontant , soit en mettant un moteur électrique à commande à pied ou tout le toutim selon l’envie, l’utilité et le portefeuille....

1.3. Les coques en fibre

Là, le choix est assez vaste avec tout type de bateau, allant du Carolina Skiff accessible au commun des mortels au bon gros bass boat made in USA, quand même réservé au vrai passionné avec un compte bien garni , à moins d’être sponsorisé par BassBoatEurope...
(d’ailleurs si Pierre Loïc Derragne lit cet article , je veux bien récupérer un de ses engins !). On attaque quand même dans ce domaine sur du lourd.

Pour une coque toute simple de chez Carolina Skiff je reprendrais des arguments déjà évoqués précédemment :
-grosse motorisation possible
-grande stabilité
-solidité

Pour un bassboat pas grand chose à dire, la photo parle d’elle-même :




en sachant qu’en France en dehors des grands cours d’eau ainsi que des grand plans d’eau intérieurs, l’utilisation de ce genre de coque peut s’avérer anecdotique, (il faut rappeler que ces engins ont été mis au point pour une utilisation sur le territoire américain et non pour le sol français ) ,d’autant plus lorsque l’on voit l’état de la plupart des mises à l’eau sur notre territoire , quand celles ci ne sont pas privées.. ( il suffit de regarder celles dont on dispose en Seine Maritime et dans l’Eure), avec au final l’impossibilité de mettre à l’eau des bateaux trop lourds.

1.4. Les bateaux pneumatiques

Tout est dans le titre, la marque la plus connue reste Zodiac, ces embarcations sont très stables et permettent de bien les motoriser, reste juste à faire attention aux crevaisons ou aux pertes d’air, mais ce sont des bateaux très sûrs. Les points faibles sont le manque de place à bord vu la surface des boudins, et la grosse prise au vent.


2. la motorisation

Après avoir choisi un modèle d’embarcation il reste le choix cornélien de la motorisation.
2 familles se présentent à nous:

-les moteurs électriques
-les moteurs thermiques

2.1 Les moteurs électriques

Ce qui pour certaines personnes peut ressembler à un truc bizarre genre débroussailleuse (si, si on me l’a déjà faite celle là !) ou pour d’autres à un gadget voir un jouet, ils sont d’une utilité sans précédent dans le monde de la pêche, et permettent aux pêcheurs de se déplacer autrement qu’à la rame sur tous les plans d’eau fermés où le thermique est interdit , ce qui est le premier point bien pratique quand même.

Mais c’est le second point qui, à mon sens, me paraît le plus important, il permet aux pêcheurs de replacer constamment leur embarcation en action de pêche (le Power Fishing) ou d’effectuer de courts trajets de replacement, évitant ainsi de rallumer le thermique quand même moins discret.....

Il existe plusieurs marques comme Minn Kota, Motorguide ou Rhino.



Pour les 2 premières marques, qui à mon goût, sont sans doute les plus fiables (avec néanmoins une préférence pour Minn Kota), il existe des moteurs pour montage arrière et des moteurs pour montage avant.
En fonction du modèle choisi, cela reste un investissement assez conséquent pour de tels produits, car malheureusement les frais de douanes et taxes diverses sont passés par là....

Un des critères néanmoins à retenir est le choix du type de variateur de vitesses:

· Les variateurs mécaniques:
L’avantage est que ces modèles (les endura chez Minn Kota ou les Rhino) sont moins chers du fait de la technologie utilisée, le point négatif étant le manque de progressivité entre les différentes vitesses qui se font par cran ,donc aucune modulation au plus juste de la vitesse , ce qui peut s’avérer assez inconfortable pour des pêches en verticales ou en power fishing et bien évidement la consommation électrique s’en ressent assez fortement , à moins d’avoir une batterie très puissante en ampérage (sujet que nous aborderons plus tard).




· Les variateurs électroniques:
Tout l’inverse des précédents, avec un prix beaucoup plus élevé mais une réelle modulation de la vitesse de déplacement. Il faut savoir que tous les modèles à commande à pied sont équipés de variateur électronique et certains moteurs à montage arrière le sont aussi (Maxxum ou Vector de Minn Kota)





Concernant l’alimentation de ces moteurs, le mieux est d’utiliser des batteries à décharge lente dite stationnaire (celles utilisées par exemple pour les campings car)



ou bien quand on a les moyens, des batteries au GEL, mais là c’est beaucoup plus cher..A noter qu’il est primordial d’utiliser un chargeur dit Floating pour recharger ce genre de batterie.
Vous allez me dire, mais c’est quoi un floating ?
Eh bien c’est un chargeur qui, lorsque la batterie est complètement chargée, arrête automatiquement la charge, afin de ne pas mettre la batterie en surcharge, cause principale de la diminution de la durée de vie d’une batterie.

Chargeur GIS floating:


2.2 Les moteurs thermiques

-les moteurs 2 temps à carburateur sont interdits à la vente depuis le 1 er 2007 car considérés comme trop bruyants, polluants...et assez gourmands en carburant.
Mais lorsque l’on reste sur des cylindrés en dessous de 10 CV, cela reste raisonnable ; pour mon cas personnel avec un 6 CV Mariner, je consomme ente 4 et 6 litres par sortie...
On les trouve toujours en occasion, leur entretien est assez simple pour celui qui bricole un peu et ils tombent rarement en panne si l’entretien est régulier. Il faut juste rajouter de l’huile au carburant à hauteur de 2%.

Il existe maintenant les 2 temps à injection mais seulement pour les gros cylindrés.
L’avantage des 2 temps est leur nervosité par rapport à certains 4 temps.

2.3 Les moteurs 4 temps

Ces moteurs sont très silencieux, peu gourmands en carburant et leur argument principal est qu’il n’y a que ce genres de moteurs que l’on vend neuf aujourd’hui en dehors des 2 temps à injection.
Autre argument de poids, aucun mélange à faire comme sur les 2 temps à carburateur on met directement le carburant dans la nourrice sans rajout d’huile et y a plus qu’a!!!!


3. L’équipement:

3.1 L’équipement de sécurité:

Un lien permet de se faire une idée sur le plan légal

http://www.mer.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/equipement_secu‑bateaux_plaisance_ni_cle1c761f.pdf

Chacun ensuite décide ou pas de s’équiper en intégralité ou partiellement....mais je crois que certains équipements sont indispensables tels que les gilets de sauvetage, une écope, un poids avec la drisse qui va bien (20 mètres), une corde brume, une torche, des clefs à bougie en cas de panne moteur pour démonter et nettoyer les bougies, et enfin un extincteur.

Je reviens un instant sur le gilet de sauvetage : beaucoup d’entre nous sont équipés avec les bons vieux gilets orange fluo que personne ne porte ; où est donc l’intérêt dans ce cas de les prendre si c’est pour ne pas les porter ? Certains diront que c’est le libre choix, effectivement. Mais il y a une autre solution plus simple, l’achat d’un gilet à déclenchement automatique qui ne gêne en rien la pratique de notre loisir ; il suffit de regarder l’engouement des compétiteurs dans les compéts de pêche au bar ou Afcpl.


3.2 L’équipement du bateau

Le sujet est assez vaste:

Commençons par:

L’échosondeur, il peut être monochrome ou couleur, simple sonde ou double sonde.
Cela reste un outil génial pour la pratique de la pêche permettant de repérer les structures, les cassures, les bancs de poisson, etc.....
Il existe 3 marques grand public assez connues qui sont Eagle, Lowrance (même société) et Humminbird.
Concernant le prix cela varie selon plusieurs facteurs : la puissance de l’appareil (RMS, puissance crête à crête, etc...), la taille de l’écran, monochrome ou couleur (plus chers), GPS intégré et encore pleins d’autres options.
Je ne saurais vous conseiller d’aller faire une visite des sites d’Eagle ou Lowrance pour vous faire une véritable idée, car il faudrait un article complet consacré à ce sujet...


Un bon davier pour la manipulation de l’ancre ou du poids de pêche


Le poids de pêche, en plomb de récup, grappin ; en ce qui me concerne, j’ai opté pour un poids de muscu de 5 kg recouvert de caoutchouc que je peux doubler d’un deuxième équivalent en fonction du courant dans le cas d’une utilisation en eau courante.

Les supports de canne verticaux ou horizontaux

Le support de sonde dans le cas ou l’on ne souhaite pas percer la coque pour y fixer la sonde.


Le support accroche leurre bien pratique quand on déballe pas mal de leurres.



3.3 Les équipements annexes : la remorque

La remorque permet de transporter l’embarcation et mettre à l’eau cette dernière.
Il existe différents types de remorque et d’équipements adaptés à tout type de bateau.
Les remorques équipées de rouleaux au centre sur la partie timon et de patins moquettés sur les cotés sont plutôt adaptées aux coques alu riveté ou rotomoulées.
Par contre les remorques exclusivement équipées de rouleaux seront idéales pour les coques alu soudé ainsi que pour les coques en fibre...
Ensuite la remorque sera freinée ou pas (le poids de l’embarcation rentre en jeu dans ce choix), cassante ou non (même chose), tout cela faisant varier ensuite le prix de celle ci.


Voilà, avec tous ces renseignements et conseils, il ne vous reste plus qu’a effectuer le grand saut........!

Bonne pêche à tous !!